Coupe du Monde Brésil 2014 : élimination de l’Espagne par le Chili !

C’est par la petite porte que la Roja quitte la Coupe du Monde Brésil 2014. L’élimination de l’Espagne dés le premier tour enterre les illusions ibériques de conserver leur couronne. La déroute du premier match face au Pays-Bas (1-5), n’était donc pas qu’un simple accident. C’est à la fin d’un régne qu’on a pu assister hier soir avec l’élimination de l’Espagne. Devant une équipe chilienne époustouflante, le jeu de possession espagnol qui a dominé l’Europe et le monde depuis 6 ans, a montré ses limites et l’âge de certains de ses adeptes à l’image d’un Iker Casillas en perdition et d’un Xabi Alonso à la peine.

L’élimination de l’Espagne : un scénario déjà vu

Difficile de dominer un sport aussi longtemps.espagne-chili-coupe-du-monde-bresil L’Espagne ne souhaitait pas faire comme l’équipe de France de 2002, qui avait réalisé le doublé Coupe du Monde – Championnat d’Europe et avait été piteusement éliminée au premier tour du mondial Coréen. Et pourtant les espagnols doivent eux aussi quitter la compétition au même stade et avec à la clé déjà deux défaites accablantes. On leur souhaite par ailleurs bien du courage pour leur dernier match face à la surprenante équipe d’Australie battue sur le fil (3-2) par les Néerlandais. L’équipe de Vicente Del Bosque aura marqué l’histoire en étant la première équipe enchainant le triplé victorieux Championnat d’Europe-Coupe du Monde-Championnat d’Europe. Mais comme à 5 reprises dans l’histoire du Mondial pour le tenant du titre, elle doit se résoudre à rentrer à la maison dés le premier tour. La véritable surprise plus que l’élimination de l’Espagne, c’est la manière dont les adieux se sont faits : un naufrage total.

Usure du pouvoir et limites d’un style de jeu

L’usure du pouvoir et la réaction de ses adversaires qui ont trouvé les clés pour contrer le jeu espagnol expliquent l’échec de la Roja.espagne-elimination-chili Vitesse et pressing haut auront eu raison du fameux jeu espagnol. La déroute face au Chili et au Pays-Bas ne vient que confirmer ce que l’on pressentait. Le recul du Barça depuis deux ans et l’échec du Bayern de Munich façon Guardiola en Ligue des Champions, avaient déjà montré les limites de ce style de jeu. L’avenir n’est peut-être pas aussi sombre que ne l’indique la désillusion de ce premier tour cataclysmique. Le talent de la relève espagnole ne fait aucun doute. Il faut désormais laisser place aux jeunes et changer une façon de jouer qui ne surprend plus. (Source FIFA et Actus-foot.fr)

Le Roi a abdiqué hier place à la relève et au changement, on reverra l’Espagne bientôt c’est sûr. Hasta lueguo Espana y viva el Chile !

A propos de l'auteur : Charles-Henri Durieux

Charles-Henri Durieux, responsable d'édition du blog chic-et-viril.com et auteur d'articles sur l'automobile et les montres de Luxe depuis 2010. Passionné de véhicules Anglais et plus particulièrement Land Rover et Aston Martin, Charles-Henri Durieux teste depuis plus de 20 ans des véhicules de Luxe sur route, sur neige et Off-Road.

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